Elections de vos élus aux conseils centraux de l’université de Caen
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La profession de foi du SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques
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Nos candidats
Au Conseil d’administration
1 – Frédéric Lapersonne
2 – Ketty Romage
3 – Pascal Bois
4 - Rachel Henriques
5 -Johnny Leveneur
6 – Claudine Ducornez
Au Conseil de la Formation et de la Vie universitaire
1 – Frédéric Lapersonne
2 – Ketty Romage
4 – Rachel Henriques
5 – Johnny Leveneur
Campagne électorale 16 & 17 octobre - message n°1 du SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques
Pas touche à notre temps de travail !
Un certain nombre de rapports laissent entendre que les personnels BIATSS ne font pas les 1607h. C’est l’argument utilisé pris par la Cour des comptes en janvier 2024 pour remettre en cause le compromis des luttes sociales de 2001 contre les projets d’application de l’ARTT qui visait déjà à faire augmenter le temps de travail des personnels. Des esprits aventuriers peuvent décider ici ou là d’anticiper des dispositions à venir pour augmenter notre temps de travail. Nous prévenons les collègues : tant que les textes nationaux ne sont pas modifiés, il ne peut y avoir aucune modification envisageable. Si des modifications nationales sont proposées pour augmenter le temps de travail, le SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques s’y opposera.
Profitez des élections des 16 et 17 octobre pour réaffirmer :
PAS TOUCHE A NOTRE TEMPS DE TRAVAIL
MAINTIEN DU COMPROMIS DE 2002
Le SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques réagit à la tentative d’augmentation du temps de travail à la DPL en septembre 2024.
Retrouvez le règlement intérieur sur l’ARTT de l’université de Caen – Normandie.
Campagne électorale 16 & 17 octobre - message n°2 du SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques
L’urgence du repyramidage massif des emplois de C en B et de B en A !
Depuis de très nombreuses année, l’université de Caen Normandie mène une politique confuse sur les requalifications. Des collègues de catégorie C exercent déjà des missions de B, ceux de B exercent déjà des missions de A. Rappelons les niveaux de responsabilité statutaire :
– Catégorie C : missions d’exécution
– Catégorie B : connaissance et application des textes réglementaires
– Catégorie A : encadrement et tâches de conception
Pour le SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques, un repyramidage doit respecter les missions des uns et des autres avec un repyramidage massif de C en B et de B en A.
Campagne électorale 16 & 17 octobre - message n°3 du SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques
Urgence pour nos salaires !
L’inflation se maintient à un niveau élevé pour les prix alimentaires frais, notamment. Si les revalorisations de l’IFSEIndemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise pour les titulaires sont toujours bonnes à prendre, l’année 2024 aura vu des augmentations uniquement pour une partie des collègues de catégorie A dans l’enseignement supérieur. Mais pourquoi les collègues de catégorie B et C n’ont-ils rien eu ? Pourquoi dans le second degré les collègues ont-ils une revalorisation indemnitaire encore différente ? Le saucissonnage selon les degrés d’enseignement, selon les corps de fonctionnaires et entre titulaires et contractuels est un véritable scandale !
revalo IFSEIndemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise Second degré 2024 :
– ADJAENESAdjoint·e administratif·ve de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur : +0€
– SAENESsecrétaire administratif·ve de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur : +350 euros / an
– AAEattaché·e d’administration de l’État : + 865 euros / an
– fonctions informatiques : voir détails par corps
Revalo IFSEIndemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise Enseignement supérieur 2024 :
– IGE, BIB et AAEattaché·e d’administration de l’État : +270€ / an.
Les grilles indiciaires (voir sur le site du SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques), essentiellement en B et C, sont comprimées vers le bas, au point où l’écart entre le début de carrière de C ou B n’est jamais loin du SMIC. D’ailleurs, la hausse du SMIC au 1er novembre rendra caduque le début de carrière en C. Il y a urgence à revoir l’ensemble des grilles pour redonner du pouvoir d’achat à chacun et redonner de l’attractivité à nos métiers.
Contractuels et titulaires : non à la division ! Avec le SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques dites "A travail égal, salaire égal" !
Campagne électorale 16 & 17 octobre - message n°4 du SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques
Budget 2025 : la mère des batailles !
Dans l’enseignement supérieur et la Recherche, après les 900 millions de coupe budgétaire pour l’année 2024, une baisse est d’ores et annoncée de 400 millions pour 2025.
Par ailleurs, alors que le nombre d’universités en déficit était de 30 en 2023 (15 en 2022), il pourrait monter à 60 en 2024 ! Des lettres de cadrage qui arrivent dans les composantes de certains établissements exigent déjà des restrictions budgétaires pour 2025.
La France compte pourtant parmi les pays les plus riches du monde. Selon l’OCDE, en 2023, le PIB est de 2806 milliards de dollars, plaçant notre pays en septième position parmi les principales puissances mondiales.
Le SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques n’accepte pas les projets de budgets 2025 (Etat et Sécurité sociale) qui est soumis à la discussion parlementaire car il est envisagé :
– des projets de fusions de services publics ;
– des suppressions d’emplois dans la fonction publique : 4000 à l’éducation nationale !
– le gel du point d’indice des fonctionnaires en 2024 et en 2025
– la baisse du taux de prise en charge des consultations médicales par l’Assurance Maladie de 70 à 60%.
– la baisse du montant des indemnités journalières de sécurité sociale.
Le SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques demande :
– Une fiscalité reposant sur une réelle progressivité basée sur les principes de justice sociale et d’égalité ;
– Une lutte contre la fraude fiscale ;
– Des dispositions contre les paradis fiscaux, l’évasion fiscale et pour le contrôle strict des établissements bancaires ;
Pour les universités, le SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques exige :
– Le retour à une gestion ministérielle de la masse salariale et l’abandon des responsabilités et compétences élargies ;
– Le refus de la dévolution du patrimoine et des projets en partenariat public privé ;
– L’abrogation de la LPR par une nouvelle loi de programmation pour l’enseignement supérieur et la recherche à la hauteur des besoins ;
– Des créations d’emplois statutaires pour répondre aux besoins et en finir avec la précarité qui touche massivement l’ESR.
Campagne électorale 16 & 17 octobre - message n°5 du SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques
Acte 2 de l’autonomie des universités : les hostilités sont lancées
En décembre 2023, Emmanuel Macron présentait sa « vision pour l’avenir de la recherche française » devant 300 chercheur-es, représentant-es d’établissements supérieurs, instituts de recherche, institutionnels et chef-fes d’entreprises qui aboutit à l’Acte 2 de l’autonomie, avec des modifications en profondeur des rôles des établissements du supérieur. Un nouveau chambardement d’ampleur menace les établissements du supérieur et ses personnels.
De l’autonomie, encore de l’autonomie
Faire un bilan sérieux de l’acte 1 de l’autonomie ? Il n’en est évidemment pas question. Aux difficultés structurelles des établissements, en premier desquelles des situations budgétaires inextricables, et celles non moins intenables des personnels, le président Macron oppose une « une autonomie renforcée », déplorant que les établissements ne se soient pas saisis de toutes les possibilités offertes par la loi LRU (Liberté et responsabilité des universités) de 2007. Ce nouvel acte consiste d’abord à expérimenter dans un échantillon d’établissements de nouvelles marges d’autonomie (concernant la gouvernance, l’offre de formation, les finances dont notamment le recours à l’emprunt, le patrimoine immobilier et les ressources humaines), sous la direction de l’inspection générale de l’ESR, jusqu’en juillet 2025, avant d’étendre leur application à tous les établissements à la rentrée suivante, avec l’appui d’un projet de loi « si nécessaire » !
Simplification de la recherche
Côté recherche, c’est un chantier de simplification « organisationnelle et administrative du système d’enseignement supérieur et de recherche » qui a été lancé avec 17 sites pilotes, dont l’objectif est de travailler à la mise en œuvre d’une « série de mesures pour faciliter le quotidien des chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels d’appui ».
Et un pilotage par le ministère renforcé
Ces éléments d’expérimentation ne sont que les premières pierres du chantier. D’autres annonces qui seront complétées « dans les prochains mois » préfigurent des bouleversements importants pour les établissements, menés par la tutelle : transformation des organismes de recherche en agence de programme, universités qui deviennent chef de file sur leur territoire, renforcement du rôle des recteurs de région académique. Une nouvelle fois les établissements du supérieur vont avoir à affronter une remise en cause profonde de leur organisation, aux effets potentiellement désastreux pour le service public que l’on défend, les conditions d’étude des étudiant-es et la situation des personnels déjà très durement éprouvée.
Avec le SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques, exigeons :
– Le refus de l’acte II de l’autonomie des universités, contre toute forme d’expérimentation
– Le maintien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche comme missions de l’État ;
– L’arrêt des fusions d’établissements ;
– Un enseignement supérieur gratuit et accessible à tous·tes et la suppression des droits d’inscription différenciés pour les étudiants internationaux ;